La 4ème édition des Journées du Jeune Cinéaste s’est achevée le 13 février dernier à Yaoundé après 3 jours de projections, d’échanges et d’ateliers. Une édition placée sous le thème « cinéma comme ambassadeur du nation branding ».
L’équipe de l’association CinéCamer a une fois de plus relevé le défi d’organiser les Journées du Jeune Cinéaste (JJC) à Yaoundé. Trois jours d’activités consacrés au cinéma et aux acteurs de ce milieu en plein essor depuis quelques années au Cameroun. Après plusieurs semaines d’une communication assidue sur les réseaux sociaux et dans les médias,les JJC ont effectivement démarré le 11 février 2021 à la salle Sita Bella de Yaoundé avec une cérémonie de d’ouverture pleine de d’émotions. Au programme de cette soirée, un tapis rouge, un shooting photos People et la présence de plusieurs personnalités du cinéma et de l’univers culturel et médiatique camerounais tel que Bassek Ba kobhion, Narcisse Kouokam, Céline Victoria Fosto, etc. Mais le clou de la soirée d’ouverture était la projection de deux courts métrages qui ont conquis le public : One Week de Rostand Wandja et Into The Den de Joseph Akama.
Ateliers et échanges
Plusieurs activités ont marqués cette 4ème édition des Journées du Jeune Cinéaste. Outre les projections de films, l’équipe du festival a mis un accent particulier sur les ateliers animés par des professionnels du cinéma à l’intention des jeunes qui veulent se lancer dans le métier. De l’atelier de scénario animé par Esthéline Fomat à l’atelier de Personnal Branding animé par Céline Victoria Fotso en passant par des ateliers en jeu d’acteur, en production et distribution animés respectivement par Cynthia Elisabeth Ngono et Flavienne Tchatat, le public n’avait que l’embarras du choix. L’atelier qui aura certainement le plus marqué le public étant celui animé par le parrain de l’évènement, le réalisateur Cyrille Masso. Un atelier durant lequel le cinéaste a partagé son expérience de plus de 30 ans dans le cinéma et a apporté des contributions précises aux différentes problématiques soulevés.
Si le festival n’a pas beaucoup misé sur la promotion des films sélectionnés privilégiant les autres activités, le public venu présent a néanmoins pu découvrir de bons films. En dehors des deux films d’ouverture qui ont bien été accueillis, d’autres films ont également séduit le public à l’exemple de Cuisine Mondiale de Steve Kamdeu, film déjà primé dans plusieurs autres festival, Karma de Laura Targha, L’Hôpital de Stella Tchuisseu. Un ensemble de films qui essaient de s’inscrire dans le vécu quotidien de son public mais qui démontrent la progression constante des jeunes cinéastes locaux et leur désir de proposer de nouvelles approches dans la manière de raconter des histoires.
Récompenses
Les JJC se sont achevés le 13 février avec une pluies de récompenses. La société Waves Film Production portée par le cinéaste Simon William Kum qui avait lancé un concours durant le festival s’est engagé à produire deux court-métrages de deux jeunes réalisateurs. La même société s’est engagée à distribuer les deux films d’ouvertures. Le parrain de l’évènement a décidé d’offrir deux bourses. Une bourse de formation en réalisation attribué à Oumarou Sanda réalisateur du court métrage Le Gestionnaire. Il sera formé pendant 10 jours par la réalisatrice Françoise Ellong et recevra un accompagnement complet pour la réalisation de son premier long métrage. La deuxième bourse a été attribuée à la comédienne Thérèse Ayoung, qui bénéficiera d’une formation en conduite automobile. Le rendez vous est donc pris pour l’année prochaine.
AYILA
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