La saison des festivals reprend son cours après quelques mois d’arrêt dû à la pandémie du Covid 19. Une bonne nouvelle pour les films africains qui ne cessent d’engranger des sélections dans de nombreux festivals dans le monde.
Le Festival du film de Venise (Monstra de Venise) est l’un de ses grands rendez vous cinématographique qui a décidé de maintenir son édition de cette année malgré les différentes restrictions dû à la pandémie. Et pour cette 77e édition de la Monstra de Venise qui se tiendra du 2 au 12 septembre 2020, 4 films (Long métrage et court métrage) venant de 4 pays du continent y seront projetés dans la section officielle 𝑂𝑟𝑖𝑧𝑧𝑜𝑛𝑡𝑖.
𝐋𝐚 𝐍𝐮𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐨𝐢𝐬, long métrage réalisé par l’ivoirien Philippe Lacôte.
Le film se déroule dans la prison la plus surpeuplée d’Afrique de l’Ouest, La MACA. Vieillissant et malade, Barbe Noire est un caïd de plus en plus contesté. Pour conserver son pouvoir, il décide de mettre sur pied un rituel qui consiste à obliger un prisonnier à raconter des histoires durant toute une nuit. Un jeune pickpocket est désigné parmi les prisonniers. Il ne sait pas raconter mais il est hanté par une seule histoire, celle du chef de gang Zama King…
𝐋’𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐚𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐯𝐞𝐧𝐝𝐮 𝐬𝐚 𝐩𝐞𝐚𝐮, long métrage réalisé par la tunisienne Kaouther Ben Hania
Le film qui a vu la participation de la célèbre actrice italienne Monica Bellucci raconte l’histoire de Sam Ali est un syrien qui s’est enfui au Liban afin d’échapper à la guerre qui ravage son pays et dans l’espoir de rejoindre son amoureux à Paris. Coincé au Liban sans aucun document officiel, Sam commence à travailler dans des galeries d’art de Beyrouth. Il va rencontrer un célèbre artiste américain qui transforme Sam en une œuvre d’art en tatouant un visa sur son dos.
𝐙𝐚𝐧𝐤𝐚 𝐂𝐨𝐧𝐭𝐚𝐜𝐭, long métrage réalisé par le marocain Ismael El Iraki
Le film Dans un Casablanca underground infernal, l’histoire d’amour passionnée et brûlante entre Larsen le rocker has-been et Rajae l’intrépide met le feu au monde où se côtoient maquereaux mélomanes, flics sadiques et autres serpents venimeux. Ayant en commun un traumatisme caché ; le rock n’ roll sera leur sauveur mutuel. Leur seul espoir de vivre une véritable romance réside peut-être dans la chanson qu’ils ont écrite ensemble : Zanka Contact.
𝐀 𝐅𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐏𝐞𝐚𝐮, court métrage réalisé par l’algérienne Meriem Masraoua.
Lorsque sa mère lui interdit de ronger ses ongles, Sarah doit désormais se conformer à de nouvelles règles qu’elle ne comprend pas. C’est en prenant contrôle de ses gestes et du regard porté sur elle, que Sarah redéfinit son rapport aux autres et à elle-même.
Pour plus d’informations rendez vous sur : https://www.labiennale.org/en/cinema/2020
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